Sylvatub (Tuberculose en faune sauvage)
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> Présentation du dispositif et des niveaux de surveillance
> Rôle de la Plateforme

Depuis 2001, la France est considérée comme « officiellement indemne de tuberculose bovine » par l’Union européenne, malgré la persistance chaque année d’une centaine de foyers en élevage. Dans certains départements, le nombre de ces foyers a connu une augmentation depuis 2004.
Les bovins domestiques représentent le principal réservoir de l’infection à M. bovis, c’est-à-dire que la maladie se transmet d’abord et avant tout entre bovins. Cependant, des animaux sauvages comme notamment les sangliers, les blaireaux et les cerfs (en ce qui concerne la France), peuvent s’infecter et jouer le rôle d’hôtes de liaison, voire de réservoirs susceptibles de contaminer à leur tour les élevages.
De ce fait, une surveillance de la faune sauvage est effectuée afin d’évaluer la présence de l’infection et l’efficacité des mesures de lutte qui visent à éviter que l’infection ne se maintienne dans ces populations, comme cela a pu être observé dans d’autres pays (par exemple, chez le Blaireau en Grande-Bretagne et le Sanglier en Espagne) et en France dans la forêt de Brotonne (chez les cerfs et les sangliers).
Pour en savoir plus sur la tuberculose bovine :
- la page du ministère de l'Agriculture : https://agriculture.gouv.fr/
- la fiche technique de l’OIE ; www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Disease_cards/BOVINE...
- la page de la thématique « tuberculose bovine » du Centre de ressources de la Plateforme ESA
Présentation du dispositif de surveillance
► NIVEAUX DE SURVEILLANCE Sylvatub : Actualisation mars 2021
Le travail dans un cadre Plateforme permet notamment :
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de concevoir et adapter les protocoles de façon collégiale,
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de partager l’information au sein des différents réseaux membres de la Plateforme.

La DGAl est responsable du dispositif et a confié pour partie l'animation du dispositif à l'ONCFS.(Unité Sanitaire de la Faune Sauvage). Une cellule d'animation technique permet de suivre les résultats de la surveillance et d’en adapter les modalités. L’animation nationale Sylvatub est partagée entre l'USFS de l'ONCFS et le bureau De la Santé animale à la DGAL.
Le bilan Sylvatub est présenté une à deux fois par an au CNOPSAV ( section tuberculose élargie) qui comprend, outre les représentants institutionnels du monde de l’élevage, des représentants des organismes suivants : la DGALN (ministère de l'environnement), la FNC, l'association des lieutenants de louveterie de France et l’association des piégeurs agréés de France. A cette occasion, sont redéfinies les grandes orientations du dispositif de surveillance, ainsi que les mesures de prévention et de lutte à mettre en place dans les zones à risques de tuberculose pour la faune sauvage.
La cellule d’animation technique se réunit environ 6 fois par an et comprend des représentants de la DGAl, l’Anses, l’ONCFS, la FNC, GDS France et l’Adilva. Cette cellule d’animation est coordonnée par l’animateur national Sylvatub. Son rôle est d’apporter un appui scientifique et technique continu à l’organisation et à l’évaluation du dispositif de surveillance, et de proposer des améliorations et des adaptations de ce dispositif en fonction de l’évolution de la situation sanitaire nationale et/ou locale.
La Plateforme ESA permet la diffusion des actualités, rapports et etudes liés a la surveillance Sylvatub, et d'une manière plus générale à la surveillance de la tuberculose, ainsi que l'échange d'information entre partenaires du dispositif.