Epidémiosurveillance en santé animale

Avril 2013. Réunion annuelle de la Plateforme ESA

La réunion annuelle de la Plateforme ESA s’est tenue vendredi 5 avril 2013, dans les locaux de l’Anses. L’ensemble des participants des groupes de suivi de la Plateforme ESA étaient invités, ainsi qu’un certain nombre d’organisations intervenant dans le champ de la santé animale (Cirad, IFCE, Inra, LCRV, Respe,…). 59 personnes ont répondu présent sur les 154 personnes invitées.

En ouverture de la journée, Marc Mortureux, directeur général de l’Anses, a souligné tout l’intérêt de l’Anses pour la surveillance épidémiologique qui vient nourrir l’évaluation du risque et les Comités d’experts spécialisés qui la mettent en œuvre. Il a par ailleurs souligné l’implication forte de l’Agence dans la surveillance épidémiologique, qui constitue une de ses missions, via les LNR qu’elle héberge et les équipes d’épidémiologie de ses laboratoires et de la Direction scientifique des laboratoires.

Après avoir évoqué les premiers dix-huit mois d’existence de la Plateforme, il conclut qu’elle avait fait la démonstration de son utilité, et son modèle la preuve de sa pertinence.

 La matinée de cette réunion a été consacrée ensuite à un bilan global (lien) de la Plateforme depuis sa création (un rapport d’activité détaillé sera disponible prochainement) et à la présentation synthétique des travaux réalisés dans les neuf thématiques prioritaires (T1, T2, T3, T4, T5, T6, T7, T8, T9) , en indiquant quelle avait été la valeur ajoutée de la Plateforme pour ces différentes thématiques. En clôture de matinée, le film de présentation de la Plateforme, illustré par l’exemple Schmallenberg, a permis de mettre en évidence la perception de la Plateforme par les acteurs locaux.

Lors de la pause méridienne, une large plage de temps a permis aux participants d’échanger, autour d’un buffet offert par l’Anses.

L’après midi a fait l’objet dans une première partie d’une présentation des nouvelles thématiques sanitaires de la Plateforme (méthodologie de surveillance dans la faune sauvage, OMAR (Observatoire de la mortalité des animaux de rente), veille sanitaire internationale) et des nouveaux développements méthodologiques (construction d’indicateurs de fonctionnement et d’indicateurs de situation sanitaire) [lien].

La deuxième partie de l’après midi a été consacrée à une analyse critique de la manière dont les missions de la Plateforme, telles que définies dans sa convention cadre [lien], ont été mises en place. La diffusion d’informations sur la surveillance épidémiologique et sur les activités de la Plateforme constitue un point fort de ce qui a été mis en œuvre, directement par le Centre de ressources, ou via le Bulletin épidémiologique [lien]. Le Centre de service de données (CSD-ESA), qui représente un enjeu majeur pour la Plateforme, demande plus de temps que prévu à être développé, ce qui est à mettre au compte de la complexité de ce chantier. Enfin, les questions sur l’organisation fonctionnelle de la Plateforme, qui avaient été mis en évidence lors du retour d’expérience (lien) mené à l’automne 2012, ont été prises en compte dans une nouvelle version du règlement intérieur définissant mieux les rôles de l’équipe de coordination, de l’équipe opérationnelle et des groupes de suivi de la Plateforme, et leurs interactions.

Didier Guériaux, sous-directeur de la Santé et de la protection animales de la DGAl, a conclu la journée en relevant les apports de la Plateforme en termes de réactivité, de pertinence des actions proposées, de compétences méthodologiques mobilisées dans les différentes actions, et enfin de confiance établie entre ses partenaires. Il reste maintenant à envisager sa consolidation au-delà de la convention cadre qui l’a créée et qui s’achève en octobre 2014. Pour cela une stratégie devra être définie d’ici le second semestre 2013, devront être évoquées les questions d’un renforcement des moyens possiblement à travers des partenariats publics-privés, de la forme juridique, d’une déclinaison au plan régional et de son périmètre.

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