Bilan de la surveillance PPA par le réseau SAGIR au 14 janvier 2019
Pour la Plateforme ESA (par ordre alphabétique) : Pauline Chaigneau (FNC), Jean-Yves Chollet (ONCFS), Anouk Decors (ONCFS) Stéphanie Desvaux (ONCFS), Eva Faure (FNC), Yves Lambert (DGAl), Sophie Rossi (ONCFS)
Auteur correspondant : stephanie.desvaux@oncfs.gouv.fr
Le réseau Sagir et son implication dans la surveillance de la peste porcine africaine (PPA) sont présentés dans une précédente note du site de la Plateforme ESA (lien).
Pour suivre le bilan des cadavres collectés par le réseau, un bilan synthétique est régulièrement mis à jour à l’adresse suivante : http://www.oncfs.gouv.fr/Reseau-SAGIR-ru105/Actualites-PPA-ar2059
Depuis mi-septembre 2018, suite à l’annonce des premiers cas de PPA en Belgique, 134 cadavres de sangliers ont été détectés et testés en France par le réseau Sagir (Figure 1). C’est plus que pendant toute une année, en période ordinaire. On constate une forte mobilisation des acteurs, au-delà de la seule zone frontalière avec la Belgique, où ce sont 36 cadavres qui ont été analysés (zone d’observation renforcée (ZOR) et zone d’observation (ZO)) (voir carte de distribution des prélèvements par département).
En ZOR, une recherche active de cadavre est également organisée par des patrouilles de chasseurs volontaires (Figure 2). Ces prospections complètent utilement le dispositif de surveillance qui fait appel aux observations opportunistes par les chasseurs, les forestiers et autres utilisateurs de la nature.
Figure 1. Répartition des analyses sur cadavres de sangliers pour la recherche de PPA entre le 15 septembre 2018 et le 14 janvier 2019 dans le cadre du réseau Sagir
Figure 2. Localisation des cadavres de sangliers soumis à la recherche de PPA (géolocalisations précises) pour la ZOR (en rose) et la ZO (jaune)
En vert tous les prélèvements négatifs – En blanc prélèvement avec résultat ininterprétable