Le groupe de suivi Omar s’est réuni le 19 novembre 2019 à GDS France Paris
Omar (observatoire de la mortalité des animaux de rente) regroupe différents outils permettant de suivre la mortalité des bovins en France métropolitaine. Certains outils sont déployés au niveau national, d’autres sont encore en phase de test dans un certain nombre de départements.
Durant la matinée, une présentation du retour des enquêtes menées auprès des utilisateurs des outils Omar a été faite à la fois sur les aspects relatifs à leur utilisation pour la santé animale et à la protection animale. Les utilisateurs concernés : les DDecPP, les Sral (Draaf), les GDS/FRGDS, les permanents des OVVT et les GTV/FRGTV. Les résultats montrent clairement l’utilité et la pertinence de ces outils pour ces différents acteurs. Des limites ont toutefois été soulevées en lien avec un manque de connaissance des outils, leur complexité et le temps disponible pour les utiliser. Parmi les demandes évoquées de la part des utilisateurs : une mise à jour plus fréquente des données et des formations (notamment en ligne), mais également le souhait de voir l’outil Omar se développer pour les autres espèces Pour citer un exemple : la filière porcine afin de prendre en compte, en temps réel, un des critères de suspicion de Peste Porcine Africaine (PPA) pouvant se manifester par une augmentation de la mortalité dans un seul élevage. Les retours d’expérience des membres du groupe de suivi ont permis d’enrichir les échanges.
Durant l’après-midi, une présentation de l’outil d’alerte collective (outil de surveillance syndromique de la mortalité bovine) a été réalisée. Le bilan du test de cet outil dans les 10 départements volontaires réalisé sur 2018-2019 a été présenté. Cet outil est en capacité de détecter différents types d’évolution anormale de la mortalité bovine (augmentation ponctuelle rapide et augmentation plus lente mais continue). Les intérêts, les limites et améliorations souhaitables de l’outil ont été discutés.
Une présentation de la thèse USTENSSYle a été assurée par Sophie Brilleaud doctorante Anses-Santé publique France. Ce travail vise à investiguer les modalités les plus pertinentes de découpages spatiaux dans la mise en œuvre de dispositifs de surveillance syndromique en santé animale et santé humaine. Les résultats de ces travaux de thèse sont attendus d’ici 2022.
Enfin, la réunion s’est terminée sur une discussion relative aux moyens humains nécessaires pour permettre à Omar de continuer d’exister.