Epidémiosurveillance en santé animale

Résultats de la surveillance de l’influenza aviaire en France Point de situation au 08/09/2016

Adeline Huneau-Salaün (1), Marie-Cécile Moisson (2), Manon Hamon (2), Eric Niqueux (4), Axelle Scoizec (1), Audrey Schmitz (4), François-Xavier Briand (4), Virginie Michel (1), Alexandre Fediaevsky (2), Didier Calavas (6), Pascal Hendrikx (3), Sophie Le Bouquin (1), Anne Bronner (2)

(1) Unité Epidémiologie Anses-Ploufragan (2) DGAl  (3) Unité UCAS, Anses, Direction des laboratoires (4) Unité Virologie, Laboratoire National de Référence, Anses-Ploufragan (5), (6) Unité Epidémiologie Anses-Lyon

Points marquants

Antérieurement à la période d'assainissement de la zone de restriction (ZR) par vide sanitaire mené en avril-mai 2016 dans les élevages de palmipèdes, 93 foyers ont été détectés, dont 77 foyers d'IAHP et 16 foyers d'IAFP. Suite à cette période de vide sanitaire, 4 foyers d'IAHP et 3 foyers d'IAFP ont été détectés et gérés comme les précédents foyers (mise sous APDI puis mise en place de zones de protection et de surveillance avec investigations épidémiologiques).

Le nombre total de foyers recensés en France depuis novembre 2015 s'élève à 100, dont 81 foyers d'IAHP (77 foyers déclarés avant la période de vide sanitaire) et 19 foyers d'IAFP (16 foyers déclarés avant la période de vide sanitaire).

Certains résultats de la surveillance programmée en ZR, et disponibles au niveau local, n'étaient  pas encore enregistrés dans la base de données nationale à la date d'analyse des données. Un nouveau point de situation sera transmis à l'obtention de l'ensemble des résultats issus de la surveillance programmée en ZR.
En synthèse, les résultats de la surveillance sont les suivants :
- dans les exploitations de palmipèdes de démarrage et PAG : le taux d'exploitations pour lesquelles un résultat d'analyse est disponible et enregistré dans la base de données est de 88 %; il est porté à 99 % en intégrant les résultats disponibles au niveau local et pas encore enregistrés ; cette surveillance a conduit à la découverte d'un foyer d'IAFP et d'un foyer d'IAHP.
- dans les ateliers de gavage : le taux de lots dépistés et pour lesquels un résultat d'analyse est disponible et enregistré dans la base de données est de 65 %; il est porté à 81 % en intégrant les résultats disponibles au niveau local et pas encore enregistrés ; tous ces résultats sont favorables.
- dans les exploitations de galliformes : le taux d'exploitations visitées est de 88 %. Tous ces résultats sont favorables.
 
Au vu de l'ensemble des résultats disponibles, les conditions étaient réunies pour respecter l'échéance du 15 septembre 2016 fixée par la décision européenne pour la levée de la zone de restriction. Un point de situation sera transmis dès l'obtention de l'ensemble des résultats issus de la surveillance programmée en zone de restriction. Après la levée de la zone de restriction, une surveillance sera maintenue dans le Sud-Ouest dans le cadre de l'enquête sérologique annuelle, qui s'inscrit dans un cadre européen. Par ailleurs, les ateliers de reproducteurs de palmipèdes détectés séropositifs doivent faire l'obligation d'un dépistage virologique tous les 15 jours jusqu'à leur abattage, qui doit intervenir avant mars 2017, et les lots utilisés ensuite pour le repeuplement dans ces élevages doivent être dépistés en virologie et en sérologie, dans un délai de 21 jours post-abattage. Les foyers résiduels qui seraient détectés seront gérés jusqu'à leur terme dans le strict respect de la réglementation européenne.
 

1. Résultats de la surveillance événementielle dans les troupeaux de volailles

Depuis le dernier point de situation du 08/08/2016, six nouvelles suspicions issues de la surveillance évènementielles ont été enregistrées, concernant toutes des basses-cours (Figure 1). Quatre (trois hors ZR et une en ZR) ont été infirmées. Deux autres suspicions localisées l'une en ZR, l'autre en dehors de la ZR sont en cours d’analyses.
 
Depuis le début de l’épisode d’IA HP en novembre 2015, 114 suspicions cliniques ont été émises concernant des troupeaux de volailles domestiques, principalement dans des basses-cours et dans des élevages de galliformes (Tableau 1) ; 56 (49 %) ont concerné des troupeaux hors ZR, toutes infirmées. Trente suspicions cliniques ont été confirmées (26 %) IAHP sur l’ensemble de la période et aucune n'a été confirmée IAFP (Tableau 1).

Figure 1 Nombre de suspicions cliniques d’Influenza Aviaire sur des volailles domestiques en France

Figure 1 : Nombre de suspicions cliniques d’Influenza Aviaire sur des volailles domestiques en France entre le 01/11/2015 et le 08/09/2016

 

Tableau 1 : Nombre de suspicions cliniques IA H5 en fonction de la production et du statut d’infection en France entre le 01/11/2015 et le 08/09/2016 – les effectifs entre parenthèses montrent l’évolution depuis le 08/08/2016.

 

Production Confirmé HP Confirmé FP Infirmé En cours Total
Galliformes 5 0 26 0 31
Palmipèdes 15 0 7 0 22
Galliformes et Palmipèdes 6 0 1 0 7
Basse-cour 4 0  48* (4) 2 (2) 54 (6)
Total 30 0 82 (4) 2 (2) 114 (6)

*Par rapport au point de situation du 08/08/2016, des éléments épidémiologiques collectés ont permis de déterminer que trois suspicions cliniques infirmées étaient survenues dans des troupeaux de très faibles effectifs, permettant de reclasser ces observations dans la classe des basses-cours.

 

2. Surveillance pour la levée de la zone de restriction

La campagne de surveillance concernant la levée de la ZR a été initiée la semaine du 23 mai 2016, avec pour objectif de détecter une éventuelle circulation virale dans les élevages avicoles du Sud-Ouest, de différentes espèces et à différents stades de production.

Présentation du dispositif de surveillance

Pour les palmipèdes à l'étage de production, l'objectif était de garantir l'absence de contamination de la filière, avec une prévalence limite de 1 % et un risque d'erreur de 1 % à l'échelle du site d'exploitation pour les palmipèdes en démarrage et prégavage d'une part, et avec une prévalence limite de 1 % et un risque d'erreur de 1 % à l'échelle de l'atelier pour les palmipèdes en gavage d'autre part.
Concernant les sites d'exploitation détenant des ateliers de démarrage ou de prégavage : dans les ateliers de démarrage, dans lesquels les canards partent à l'âge de 3 – 4 semaines, les prélèvements et analyses virologiques devaient être systématiques et aucun prélèvement sanguin n'a été réalisé, compte tenu des délais de séroconversion ; dans les ateliers de prégavage, des prélèvements sérologiques et virologiques étaient réalisés lors de la visite et les analyses sérologiques étaient réalisées en première intention, et complétées par des analyses virologiques en cas de résultat séropositif. Concernant la surveillance des ateliers de gavage menée à l'abattoir, la programmation du nombre de lots à prélever a été définie au niveau des abattoirs, et les prélèvements et analyses sérologiques et virologiques devaient être systématiques.
Ainsi, 421 sites d'exploitation de palmipèdes (démarrage et prégavage) devaient être visités au sein de la ZR, et 359 lots de palmipèdes en gavage devaient faire l'objet de prélèvements à l'abattoir.
 
Le même niveau de garantie du statut indemne - prévalence limite de 1 % au risque d'erreur de 1% à l'échelle du site d'exploitation - a été retenu pour les sites d'exploitation de galliformes situés sur une même commune qu'un atelier de palmipèdes, considérés comme plus à risque vis à vis de l'IA. Dans ces élevages, une visite devait être réalisée par un vétérinaire sanitaire avec une inspection clinique des animaux (à partir d'une grille permettant d'objectiver les éventuels signes cliniques observés), et des prélèvements sérologiques et virologiques étaient effectués en cas de suspicion.
Ainsi, 425 sites d'exploitation de galliformes devaient être visités et faire l'objet d'une inspection clinique.
 
Les exploitations de palmipèdes et de galliformes à visiter ont fait l'objet d'un tirage au sort au niveau national, sachant que les départements ont pu, lorsque notamment certains bâtiments n'étaient pas encore repeuplés, reporter la visite programmée sur une autre exploitation, de même type de production et si possible de la même commune. De même, le nombre de lots à prélever par abattoir était proportionnel à leur tonnage habituel. Certains abattoirs n'ayant pas repris d'emblée leur niveau d'activité initial, les départements ont été amenés dans certains cas à redistribuer les prélèvements à réaliser auprès d'autres départements.
La variabilité de pression de surveillance exercée entre les différents départements s'explique par la répartition nationale des élevages de palmipèdes et leur différence de densité selon les départements. Ainsi, la pression de surveillance est de fait augmentée pour les départements situés dans des zones à forte densité de palmipèdes, considérées comme plus à risque vis à vis de l'IA.

Résultats de la surveillance conduite en ZR au 08 septembre 2016

• Résultats de la surveillance en élevages de palmipèdes : ateliers de démarrage et de PAG
D'après les résultats disponibles enregistrés présentés dans le Tableau 2, le taux de résultats disponibles est de 88% (370/421), le taux de séropositifs est de 1%(5/370) et 2 foyers (1 d'IAFP en Pyrénées Atlantiques et 1 d'IAHP dans l'Aveyron) ont été détectés dans le cadre de cette surveillance (Figures 2 et 3). Les quatre ateliers ayant obtenu des résultats confirmés séropositifs ont fait l'objet d'investigations épidémiologiques approfondies.
Le programme de surveillance se poursuit jusqu'à l'obtention de l'ensemble des résultats.
Certains résultats ne sont pas encore enregistrés dans la base de données, mais en considérant l'ensemble des résultats communiqués par les départements, le taux de résultats disponibles est de 99% (416/421) et varie de 77 % à 100 % selon les départements (sauf pour le département de la Haute-Vienne (50 %) qui, à ce jour, n'a effectué qu'une visite sur les deux programmées). Tous les résultats complémentaires obtenus sont favorables.
 
Du fait du décalage pouvant exister entre la date de réception des échantillons par les LDA et la date de réception des documents de suivi correspondants et indiquant le type d'analyses à effectuer, certains ateliers ont fait l'objet d'analyses à la fois en virologie et en sérologie.

Tableau 2 : Résultats de la surveillance menée dans les sites d'exploitation détenant des palmipèdes en démarrage et prégavage)

Tableau 2 Résultats de la surveillance menée dans les sites d'exploitation détenant des palmipèdes en démarrage et prégavage)
Figure 2 Nombre de résultats sérologiques obtenus lors de la surveillance en ZR dans les élevages de palmipèdes en démarrage et prégavage

Figure 2 : Nombre de résultats sérologiques obtenus lors de la surveillance en ZR dans les élevages de palmipèdes en démarrage et prégavage (n=268)

 

 

Figure 3 Nombre de résultats virologiques obtenus et foyers détectés lors de la surveillance en ZR dans les élevages de palmipèdes en démarrage et prégavage

Figure 3 : Nombre de résultats virologiques obtenus et foyers détectés lors de la surveillance en ZR dans les élevages de palmipèdes en démarrage et prégavage (n=142)

 

•  Résultats de la surveillance à l'abattoir : ateliers de palmipèdes en gavage

Sur les 359 lots à dépister à l'abattoir, 235 ont des résultats favorables qui ont été transmis dans le système d'information. Le taux de résultats disponibles et ayant été enregistrés dans la base de données est donc de 65 % (235/359) (Tableau 3 et Figure 4).
Certains résultats ne sont pas encore enregistrés dans la base de données, leur affectation par département d'origine n'est donc pas disponible. En considérant l'ensemble des résultats communiqués par les départements, le taux de résultats disponibles est de 81% (292/359) (Tableau 4), à noter que tous les résultats complémentaires obtenus (n=57) sont favorables. Les 67 prélèvements et analyses manquants sont en cours d’obtention.

Le taux de séropositifs est de 0% et aucun foyer n'a été détecté dans le cadre de cette surveillance.

Tableau 3  : Résultats de la surveillance chez les palmipèdes en gavage, selon le département d'origine du lot

Tableau 3 Résultats de la surveillance chez les palmipèdes en gavage, selon le département d'origine du lot

Tableau 4 : Résultats de la surveillance menée à l'abattoir sur des lots de palmipèdes en gavage, selon le département siège de l'abattoir (lieu de prélèvement).

Tableau 4 Résultats de la surveillance menée à l'abattoir sur des lots de palmipèdes en gavage, selon le département siège de l'abattoir

 

Figure 4  Nombre de lots de palmipèdes à l'étage de gavage dépistés dans le cadre de la surveillance menée en ZR selon leur département d'origine

Figure 4 :  Nombre de lots de palmipèdes à l'étage de gavage dépistés dans le cadre de la surveillance menée en ZR selon leur département d'origine (n=235)

 

• Résultats de la surveillance dans les élevages de galliformes

Les inspections cliniques de l'ensemble des sites visités se sont révélées favorables (Tableau 5 et Figure 5). Le taux de résultats disponibles est de 88% (375/425). Par département, ce taux varie de 75% à 100%. Les 50 visites manquantes sont en cours.

Le taux de visites défavorables est de 0% et aucun foyer n'a été détecté dans le cadre de cette surveillance.

Tableau 5 : résultats de la surveillance menée dans les élevages de galliformes à l'échelle du site d'exploitation

Tableau 5 résultats de la surveillance menée dans les élevages de galliformes à l'échelle du site d'exploitation

 

Figure 5 Nombre de sites visités avec résultats disponibles dans les élevages de galliformes dans le cadre de la surveillance menée en ZR

Figure 5 : Nombre de sites visités avec résultats disponibles dans les élevages de galliformes dans le cadre de la surveillance menée en ZR (n=375)

 

3. Suivi des ateliers de reproducteurs séropositifs

Sur les 96 ateliers de palmipèdes reproducteurs séropositifs et vironégatifs détectés lors de la campagne de surveillance mise en place au premier semestre au niveau national, 19 ont été détectés en ZI et ont fait l'objet d'un abattage préventif.
Les 77 ateliers de palmipèdes reproducteurs situés en ZR peuvent être conservés jusqu'à mars 2017, sous réserve d'un dépistage régulier de ces ateliers en virologie et en  sérologie. Parmi eux, 15 ont fait l'objet d'un abattage anticipé par rapport à mars 2017, tous ces élevages doivent faire l'objet d'un recontrôle lors de la mise en place d'une nouvelle bande. Les 62 autres élevages sont soumis à une obligation réglementaire d’analyses sérologiques et/ou virologiques.

4. Synthèse des foyers d'influenza aviaire

Bilan du nombre de foyers détectés selon le contexte de suspicion, avant et post période de vide sanitaire.
 

Tableau 6 : nombre de foyers détectés selon l'origine de la suspicion avant la période de vide sanitaire (a) et après la période de vide sanitaire (b)

(a) Avant la période de vide sanitaire : foyers déclarés entre le 24/11/2015 et le 28/04/2016

Tableau 6 nombre de foyers détectés selon l'origine de la suspicion avant la période de vide sanitaire

(b) Après la période de vide sanitaire : foyers déclarés entre le 15/07/16 et le 08/09/2016

 

 

Situation de la surveillance dans les foyers détectés après la période de vide sanitaire

Foyers d'IAHP

Suite à la déclaration des deux foyers d'IAHP les 18/07/2016 et 25/07/2016 en Dordogne (24) et des deux foyers d'IAHP les 15/07/2016 et 05/08/2016 dans l'Aveyron (12), des zones de protection (3 km) et de surveillance (10 km) ont été mises en place (Figure 6).

 
En Dordogne, l'ensemble des visites prévues dans les élevages de ZP et de ZS ont été réalisées (14 élevages de gallinacés, 17 élevages de palmipèdes et 50 basse-cours) avec résultat favorable. La ZP devrait être levée le 15 septembre 2016 et la ZS le 25 septembre 2016 (délai de rigueur post désinfection).
 
Dans l'Aveyron, l'APDI et les ZP et ZS autour du premier foyer (Vaureille) ont été levées le 28 août 2016. Pour le second foyer (Cruejouls), 2 élevages de palmipèdes, 2 élevages de gallinacés et 2 basses-cours ont été visités en ZP. Des visites ont été réalisées dans les 2 élevages de palmipèdes situés en ZS et sont en cours dans les 22 élevages de gallinacés.

Figure 6 Foyers d'influenza aviaire hautement pathogènes déclarés en France depuis le mois de novembre 2015

Figure 6 : Foyers d'influenza aviaire hautement pathogènes déclarés en France depuis le mois de novembre 2015, avec les zones de protection et de surveillance autour des foyers détectés post-période de vide sanitaire

Foyers d'IAFP (Figure 7)

Figure 7 Foyers d'influenza aviaire faiblement pathogènes déclarés en France depuis le mois de novembre 2015

Figure 7 : Foyers d'influenza aviaire faiblement pathogènes déclarés en France depuis le mois de novembre 2015

 

 

5. Bilan des investigations menées à partir des foyers d'IA

En cas de découverte d'un foyer, l'élevage infecté fait l'objet d'une enquête épidémiologique, sur la base d'un questionnaire élaboré au niveau national, permettant, au-delà de la recherche des élevages en lien épidémiologique, de décrire les caractéristiques de l'élevage-foyer et du lot découvert infecté. Les élevages en lien épidémiologique avec un foyer font l'objet d'une visite avec inspection clinique systématique des animaux, et, dans certains cas, de prélèvements pour dépistage sérologique et virologique.

Au total, 81 élevages infectés par de l'IAHP ont fait l'objet d'une enquête épidémiologique complète.
 
Avant la période de vide sanitaire, les 77 élevages infectés par de l'IAHP ont fait l'objet d'une enquête épidémiologique complète, conduisant à l'identification de 494 élevages en lien épidémiologique, dont deux situés en zone indemne.
 
Suite à la période de vide sanitaire, les quatre élevages infectés par de l'IAHP dont deux mis en évidence lors des premières investigations épidémiologiques ont fait l'objet d'une enquête épidémiologique complète. Ces enquêtes ont conduit à l'identification de 32 élevages en lien épidémiologique direct (transfert d’animaux et proximité géographique), tous situés en zone de restriction. Parmi ces élevages, un foyer a été identifié en Dordogne en lien avec un 1er foyer situé en Dordogne, et un autre foyer dans l'Aveyron en lien avec un 1er foyer situé dans l’Aveyron. Le reste des investigations est favorable.
L'Anses a été saisie pour analyser les informations collectées lors des enquêtes épidémiologiques et pour préciser les origines possibles de ces contaminations. De nouvelles investigations sont en cours afin de compléter les connaissances et alimenter cette expertise, qui devrait être disponible courant octobre.
 
Les trois foyers d'IAFP découverts récemment ont également fait l'objet d’enquête et d’investigations épidémiologiques complètes.