La surveillance nationale officielle des troubles des abeilles a débuté dans les années 40.
- 1943 : Production du premier arrêté ministériel relatif à la lutte contre les maladies des abeilles, réglementation et déclaration des ruches.
- 1966 : Création de la fédération nationale des organismes sanitaires apicoles départementaux (FNOSAD) et mise en place par l’État, du premier réseau de surveillance des Maladies Réputées Contagieuses.
- 1990 : Élargissement de la surveillance de l’ensemble des phénomènes pathologiques pouvant affecter les abeilles (réseau d’observation épidémiologique apicole).
- 1993 : Création du réseau d’épidémiosurveillance apicole national (RESAN).
- 1999 : Intégration de la surveillance des dépopulations, malgré un contexte apicole sensible lié au Gaucho.
- 2002 : Mise en place d’un réseau sanitaire de surveillance de l’ensemble des troubles des abeilles en particulier les troubles provoqués par l’usage des produits phytopharmaceutiques suite au constat de l’amplification des affaiblissements et des mortalités dans les ruchers. Le dispositif, dont le gestionnaire est le ministère en charge de l'agriculture, a fait l’objet de plusieurs évolutions formalisées dans plusieurs notes de services successives (Notes de service abrogées DGAL/SDSPA/SDQPV/N2012-8113 et DGAL/SDQPV/2014-899).
De mai à juillet 2017 une évaluation, via la méthode Oasis, du dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës des abeilles a eu lieu. Suite à cette évaluation et dans le but de prendre en compte les résultats et recommandations (Rapport Oasis), un groupe de suivi dénommé « Mortalités massives aigües des abeilles » (MMAAA) a été créé en octobre 2017. L’objectif du groupe était alors de prendre en compte les résultats de l’évaluation Oasis et assurer une mise à jour des modalités de surveillance.
En 2020, le groupe de travail « MMAAA » a été transformé en un groupe de suivi « Surveillance en toxicologie et co-facteurs ».
Ses objectifs
- Aider le gestionnaire du dispositif de surveillance à :
- Préciser et partager les définitions de cas et les objectifs envisageables (de l’aigu au chronique) du dispositif de surveillance
- Vérifier la pertinence du dispositif à répondre à ses objectifs
- Faire évoluer le dispositif de surveillance et les modalités d’investigation
- Développer une vision intégrée de l’ensemble des facteurs de stress (toxicologiques et co-facteurs)
- Publier et transmettre aux acteurs de la filière et à la phytopharmaco-vigilance des résultats du dispositif consolidés
- Préciser et partager les définitions de cas et les objectifs envisageables (de l’aigu au chronique) du dispositif de surveillance
- Participer au développement de nouveaux systèmes de surveillance de l’abeille domestique et des pollinisateurs sauvages en lien avec la toxicologie et les co-facteurs.
Le groupe est animé par un expert de la DGAl. Il est composé d'experts provenant des organismes suivants: ADA, Adilva, Anses, CNRS, FNOSAD, GDS, INRAE, ITSAP, Laboratoire Girpa, ministère en charge de l'agriculture et SNGTV.
- Le ministère a sorti un guide pour les nouveaux apiculteurs