Le 19 janvier 2010, le ministère en charge de l’Agriculture a lancé les états généraux du sanitaire. Le but était de rassembler les acteurs de la santé animale et végétale afin de mener une réflexion sur les leviers permettant d’accroître la performance de la politique de sécurité sanitaire en France incluant la surveillance épidémiologique. À l’issue de ces travaux, la décision de créer une Plateforme nationale d’Épidémiosurveillance en Santé Animale (ESA) a été prise. Une convention-cadre de trois ans la créant officiellement a été signée le 10 novembre 2011.
La Plateforme ESA a rapidement fait la preuve de son utilité et de son efficacité, en particulier à la faveur des crises sanitaires successives : maladie de Schmallenberg, influenza aviaire hautement pathogène, fièvre catarrhale ovine.
Après sept premières années démontrant l’intérêt de la Plateforme ESA, le ministère en charge de l’agriculture, a décidé d’étendre ce concept aux domaines de la santé végétale et de la chaîne alimentaire. Le 20 juin 2018, trois conventions cadre ont ainsi été signées par les organismes membres respectifs de chaque plateforme permettant de prolonger l’existence de la Plateforme ESA et de créer les Plateformes d’Épidémiosurveillance en Santé Végétale (ESV) et de Surveillance de la Chaîne Alimentaire (SCA).